Adaptation d’extraits
de lettres à plumes et à poils
de Philippe Lechermeier
et Delphine Perret,
éditions Thierry Magnier.
Adaptation François Dieuaide
et Céline Laguës
Mise en scène et régie: Céline Laguës
Avec François Dieuaide
et Marie Valou
en alternance avec Patricia Eymard
Environ 40 minutes
A partir de 7/8 ans
L’histoire
Gérard le Renard rôde autour du poulailler. Il tombe sous le charme de la fille d’Ursule la Poule. Sa décision est prise, il va prendre la plume pour demander la main de la jolie poulette.
Comment arrivera -t-il à ses fins avec la faim qui lui tenaille l’estomac ?
Madame la Poule, Ursule n’est pas prête à livrer sa fille à n’importe qui, d’autant plus à un renard aux crocs acérés. De lettres en rencontres, poule et renard parviendront-ils à s’accorder ?

Madame la Poule – Photo Sébastien Coppolino
Philippe Lechermeier est un auteur jeunesse originaire de Strasbourg. Il a notamment publié Princesses oubliées ou inconnues et Graines de cabanes qui furent de grands succès en librairie. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages destinés au jeune public, il a entre autres publié en Avril 2011 Lettres à plumes et à poils, illustré par Delphine Perret aux éditions Thierry Magnier. Le livre, destiné à des lecteurs à partir de 9 ans, dévoile cinq correspondances, où ce sont les animaux qui prennent la plume. Les lettres fourmillent d’humour, de jeux de mots et d’ironie.
Lettres à plumes et à poils a reçu le « prix Tam-Tam 2012 » au salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil, ainsi que le prix des Incorruptibles, le prix Bernarde Versele et le prix Dis-moi ton livre en 2013.
L’avis de l’auteur :
« Madame la Poule est un spectacle à croquer !
Jeux de mots, doubles sens, ironie et dérision, j’y ai retrouvé tous les ingrédients et l’esprit des mes Lettres à Plumes et à Poils.
Les acteurs sont désopilants et la mise en scène réussit la prouesse d’adapter le genre épistolaire au théâtre.
Pendant le spectacle, tout le monde a ri, les grands comme les petits.
Quant à moi, de voir mon livre mijoté aux p’tis oignons, je me suis régalé du début à la fin.
Voilà une pièce de choix !
Un festin littéraire et artistique !
Madame la Poule ? À dévorer sans modération ! »
Philippe Lechermeier
Note d’intention de mise en scène
Le texte de Philippe Lechermeier, Lettres à plumes et à poils est à l’origine de ce spectacle. Jeux de mots, argumentaire, formules épistolaires, registres de langue y sont maniés avec un humour fin et mordant. Avec Madame la Poule, nous avons souhaité adapter ce texte à la scène en conservant la richesse langagière et le comique des situations. Le parti pris a été d’humaniser poule et renard pour les rendre plus proches de nous. Le jeu est ainsi ancré dans les situations et le texte. Les traits de caractères que l’on attribue à chaque espèce n’en sont que d’autant plus visibles. Il en ressort deux personnages contrastés
dont la rencontre est improbable : le renard, rusé, erre en baroudeur et séducteur négligé et la poule parade en parfaite coquette. Un troisième personnage ponctue l’échange entre les deux protagonistes : la poulette. Elle intervient ponctuellement mi-écervelée, mi-séductrice et quelque peu frivole, contribuant ainsi à faire déraper joyeusement le spectacle dans des situations inattendues. Une même comédienne joue la poule et la poulette, réalisant ses changements de rôle à vue, façon de rappeler que nous sommes bel et bien au théâtre, que le jeu permet l’illusion, que tout peut arriver.
L’espace a été conçu pour renforcer le contraste entre les deux personnages principaux. Les spectateurs encerclent la poule avec le renard qui peut surgir de n’importe où. La poule, elle, est centrale, coincée dans son poulailler bien rangé.
Madame la Poule concentre deux univers antagonistes où le rationnel flirte avec l’absurde.
De scène en scène, le spectacle dévoile les failles ou forces de chaque personnage montrant qu’un caractère n’est jamais totalement linéaire.
Vous pouvez télécharger :

Madame la Poule – Photo Sébastien Coppolino

Madame la Poule – Photo Sébastien Coppolino

Madame la Poule – Photo Sébastien Coppolino