« Fritz aime l’ordre et Grete.
Grete aime Fritz et les détergents cosmopolites.
Yosip aime la transylvanie et les étoiles.
En raison de la présence de scènes scabreuses et de propos affligeants, ce spectacle est déconseillé aux âmes sensibles et aux enfants de moins de 13 ans.
La la la itou. »
Comédie contemporaine et délirante, cynique, provocatrice, tranchante comme un couteau et saignante comme un steak bien bleu, « Alpenstock » nous raconte l’histoire d’un couple qui tourne en carré sur lui-même, l’arrivée des montagnes balkaniques dans les monts immaculés du Kyrol, différents ramonages de cheminées, des courses sur des marchés cosmopolites, des histoires de détergents et de chiens, de toilettes intimes et de peuples fiers et libres. Plus plein d’autres choses tout aussi jubilatoires. Et surtout, « Alpenstock » nous parle de l’éternel combat entre le désordre et l’ordre, entre la vie et la mort.
Bruno Cadillon
Auteur
Rémi de Vos
Mise en scène
Bruno Cadillon
Avec
Céline Laguës
Christophe Gateau
François Dieuaide
Public adulte.
Teaser :
Reportage :
Note d’intention
Au moment où le sentiment de peur s’accroit, peur de l’avenir, peur de l’autre, peur de la différence, peur de tout ce qui n’est pas connu, reconnu, identifiable, prévu, mesuré, estimé, quantifié, ou pire, quantifiable… Juste avant que cette peur mortifère, du désordre et du hasard — sources de vie — vocifère de plus en plus fort dans les urnes, une envie prémonitoire de saisir notre piolet pour gravir les sommets du Kyrol, devenus maintenant Mont-Blanc bien gaulois, nous avait saisis à la lecture d’Alpenstock de Rémi de Vos.
Alpenstock, à travers son écriture fine et cruelle, permet de comprendre et de questionner, pour mieux dénoncer, certains comportements obtus et malheureux menant à des impasses glaciales et suicidaires. Grete et Fritz auraient pu s’appeler Géraldine et Fabrice et être de bons français bien de chez nous ou s’appeler Gry ou Folke et être suédois dans leur mobilier Ikéa tout blanc, Yosip pourrait prendre tous les noms de la terre puisque nous sommes toujours l’étranger de quelqu’un. Sous sa drôlerie et son caractère grand guignol, Alpenstock nous raconte l’histoire d’une folie, d’une folie qui peut s’emparer d’un couple comme d’un peuple et l’emmener tout droit vers l’abîme. Ça commence dans une blancheur d’une pureté éclatante et morbide et ça finit dans le rouge, l’hémoglobine et la vie… Parce que nous sommes d’indécrottables optimistes…
Bruno Cadillon
N’hésitez pas à laisser vos avis, commentaires, impressions, critiques positives ou négatives sur le formulaire idoine que vous trouverez ici. Formulaire que Fritz se fera l’immense plaisir de tamponner.
D’avance, merci pour lui.